Le Salon de l’automobile de Paris 2018 s’est finalement ouvert au public après quelques jours de publicité intense. Découvrez dans ce billet, un léger aperçu des quelques voitures vedettes du salon.
Peugeot e-Legend
Peugeot a choisi de faire revivre le passé tout en abordant résolument l’avenir. Non pas que l’e-Legend soit rétro, du moins pas, selon Gilles Vidal, l’homme qui a présidé la brillante refonte esthétique de la marque.
« C’est évidemment un hommage à notre histoire », affirme-t-il. « Les concept-cars du futur ressemblent souvent à de petites nacelles, ce qui est une approche respectable. Mais à trop chercher à se lancer dans la science-fiction, le résultat peut être quelque peu clinquant. L’avenir pourrait être amusant, plein d’expériences positives. Et il pourrait avoir un aspect vintage, même s’il contient les dernières technologies. »
La e-Legend reprend ce que Vidal appelle : la ligne épurée du coupé 504 qui fête ses 50 ans cette année.
Renault EZ Ultimo
Laurens van den Acker, vice-président du design de Renault, est toujours aussi optimiste quant à l’avenir. Après avoir présenté des robo-taxis et des véhicules utilitaires, ce salon parisien a vu la première de l’EZ-Ultimo.
L’engin se résume en un vaste yacht terrestre autopropulsé de 5,8 m de long. La nouvelle Renault semble entrainer la nouvelle ère des transports au cœur d’un scénario que Luc Besson pourrait apprécier.
« En tant qu’entreprise généraliste, nous avons pensé développer une série de véhicules plutôt que d’en créer un qui essaie de tout faire », a expliqué van den Acker. « Il s’agit d’une expérience haut de gamme. Nous pouvons rendre le luxe accessible à tous, ce qui correspond à notre ADN. C’est une extension de votre salon, très parisien, un peu Jules Verne. Plus intime, plus personnel, plus luxueux, pourquoi pas ? »
BMW Série 3
Sur le plan socio-économique, la BMW Série 3 n’est rien de moins que l’un des produits les plus performants jamais fabriqués. La petite berline sportive de Munich a vu le jour voilà 40 ans de cela… À l’époque où les toits en vinyle, les radios à bouton-poussoir et les klaxons italiens multi-tons étaient les références de la mobilité sociale.
La Série 3 a roulé à la perfection sur la vague yuppie des années 80 et reste une voiture emblématique en 2018. Les Bavarois ont cependant reconnu que les vertus dynamiques de la voiture devaient être renforcées. Cela, de sorte à ce que la nouvelle voiture bénéficie d’une suspension et d’une direction révisées, mais aussi d’un moteur, diesel ou à essence, plus efficace.