Doit-on contacter un avocat après un accident de la route ?

Est-il nécessaire de recourir à un avocat après un accident de la route ? Autrement dit, quelle est l’utilité de l’avocat de victime de la route ?  C’est une question essentielle à laquelle nous nous proposons de vous apporter une réponse claire dans cet article.

Pourquoi faire appel à un avocat ?

Toutes les victimes d’accident de la route ne sont pas convaincues par la nécessité de faire appel à un avocat. Pourtant, un professionnel comme Maître Régley est d’un secours capital lorsqu’il est question de faire face aux conséquences de l’incident et de défendre ses intérêts.  Tout d’abord, l’avocat joue le rôle de contradicteur face aux assurances et veille aux intérêts de la victime. En effet, il faut savoir, si vous l’ignoriez, que c’est par le biais de conventions internes que le règlement des litiges entre assurances se fait.  Il faut aussi être conscient que le sinistre est géré directement par la propre assurance de la victime qui a vite fait de lui prodiguer des conseils pas toujours judicieux.  En venant contrebalancer les rapports de forces, l’avocat de victimes de dommages corporels est donc d’une aide incontournable.

Par ailleurs, l’avocat de victime de la route se charge de rassembler les informations et les pièces aussitôt après la survenance de l’accident. Il procède à une analyse experte de la situation afin d’en tirer toutes les conséquences juridiques. Dans le cas où l’accident serait de la responsabilité de la victime, celle-ci n’aurait pas droit à une indemnisation. À moins qu’elle ait contracté une garantie du conducteur ! Et si la responsabilité de la victime est partielle, il reviendra à l’avocat d’évaluer cette responsabilité en prenant appui sur le Code de la route. Une fois les informations collectées, ce professionnel du droit sera à même de préciser à la victime les pièces à réunir pour la constitution de dossier.  

La constitution du dossier médical

Il est indispensable à l’avocat en droit routier de disposer de certaines connaissances médicales, même s’il ne doit pas se substituer à un médecin. En effet, il devra établir la liste des pièces médicales requises à la constitution du dossier médical.  Il sera de sa responsabilité de contrôler ces pièces et de s’assurer qu’elles sont rédigées comme cela se doit afin de compléter le dossier juridique.

L’avocat joue le rôle d’assistant de la victime de la route au cours de l’expertise médicale. L’indemnisation des préjudices corporels dépend grandement de cette expertise. Et il est fort commode que le médecin-conseil et l’avocat aient pris pour habitude de travailler ensemble.  Cela évite de se retrouver avec un médecin qui travaille avec les compagnies d’assurance. En choisissant le médecin, l’avocat prendra donc l’engagement que celui-ci soit uniquement le médecin-conseil de la victime. Une fois le médecin désigné, un examen médical sera organisé par l’avocat en amont à la mise en place d’une expertise médicale contradictoire.

L’avocat en charge de la défense des intérêts de la victime pourra également recourir à son réseau d’experts regroupant différents spécialistes (ergothérapeute, psychiatre, kinésithérapeute, neurologue, etc.).

Une autre des prérogatives de l’avocat est de négocier l’indemnisation de chaque poste. Enfin, il joue le rôle de représentant de la victime durant le procès.